Lumière sur After Dark : La presse papier, c’était mieux avant ?
N’en déplaise aux mauvaises langues, la presse ce n’était pas forcément mieux avant (même si avant le net, il y avait beaucoup plus d’argent). Sauf si on regarde les couvertures du magazine After Dark, ancienne gazette de ballrooms. De 1968 à 1983, ce journal dédié à la nuit, à l’univers de Broadway et aux célébrités a multiplié des couvertures faisant preuve d’une belle diversité. Noirs, blancs, femmes et hommes également dénudés, trans, gay, inconnus, stars, vieux, jeunes, couple mixte, créatures aux looks fous… After Dark osait tout. Car la nuit tombée, tous les chats sont gris. Ou plus colorés, flamboyants, vrais. After Dark n’était pas un magazine officiellement gay mais il jouait grandement sur l’esthétique homo-érotique; Sa grande force ? Érotiser autant (voire plus) l’homme que la femme, se trouvant alors un pied d’égalité. La femme étant jusqu’alors seule objet sexuel dans les pages de papier glacé. Leur tour de force ? Une couv Schwarzenegger en 1977 en Monsieur Muscles ultra sexy. A l’intérieur des photos de lui dévoilant son sexe, alors qu’on n’est pas dans un magazine porno (#libérationsexuelle). L’article parle alors du bodybuilding comme bodybuilding d’une des “plus fascinantes et moins explorées des sous-cultures en Amérique”. Aujourd’hui, l’athleisure et les salles de sport low-cost sont passées par là.
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