#fridaysforfuture, le meilleur allié de Greta Thunberg dans son combat pour le climat

Une pancarte, un combat et un hashtag... Ou comment le net a aidé la militante pour le

climat Greta Thunberg à être au sommet d’un mouvement planétaire.

À la fin du mois d’août 2018, une adolescente de 15 ans s’assoit pendant trois semaines devant

le parlement suédois aux côtés d'une pancarte qui dit « grève de l’école pour le climat ». Un acte de rébellion au départ insignifiant pour le gouvernement suédois, qui s’avère au fil des jours et des semaines être un réel mouvement de soulèvement des jeunes pour l'écologie. Un mouvement qui traversant les frontières. C’est le hashtag #fridaysforfuture (“vendredis pour le futur”) qui apparaît un mois après le buzz crée par Greta Thunberg, qui rassemble manifestants du monde entier. Chaque vendredi, des millions de jeunes de son âge mais aussi d’adultes, manifestent dans les grandes villes devant les institutions symboliques et partagent leur combat à travers ce hashtag.

Depuis sa création, c’est 227 pays, 7000 villes, et 13 millions de personnes ont utilisé le mot dièse pour dénoncer l’inaction des gouvernements face à l’urgence climatique. Aujourd’hui posté sur Twitter plus largement (à chaque fois qu'un évènement en lien avec l’écologie a lieu), il montre l’implication de la jeune génération, consciente de l’urgence planétaire.

En pleine COP 25 à Madrid où Greta Thunberg s’est déplacée, #fridaysforfuture apparaît en masse sur la twittosphère aux côtés des hashtags #ExtinctionRebellion, #ClimateEmergency, #climatstrike eux aussi nés au même moment.

Greta Thunberg semble avoir tout compris : pour peser dans la balance face aux dirigeants internationaux et faire bouger les choses, elle se sert de ce hashtag sur la majorité de ses photos et même en biographie sur ses réseaux sociaux, où elle est suivie par plus de 3 millions de personnes. À 16 ans, atteinte du syndrome d'Asperger, c'est devenue une influenceuse politique, inspirant tout une nouvelle génération qui compte bien, chaque vendredi, rappeler l’urgence dont souffre la terre mère.