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Le bodypositive ou l'art d'être fiers de qui nous sommes


Photo : Ali Tate Cutler, mannequin taille 42, a récemment été choisie comme égérie par la marque Victoria Secret. Crédit photo : Instagram.

Depuis plusieurs années en France, Instagram a vu se propager une tendance qui date des années 90 aux Etats-Unis. Le body positive est une manière de penser et d’être, que les influenceurs se sont aujourd'hui pleinement approprié. Retour sur ce phénomène très "positif."

Body quoi ? Loin d’être une création des réseaux sociaux, le body positive s’est développé aux États-Unis en 1996 avec des pionnières de l’acceptation de soi comme Connie Sobczak et Elisabeth Scott. L’histoire du body positive a commencé par une tragédie. La petite sœur de Connie est décédée suite à des troubles de l’alimentation depuis son adolescence. Un choc immense pour sa sœur qui comprend à travers sa mort la pression des standards beauté qu’on attend chez une femme.

Des exigences qui surgissent de toutes parts et touchent très jeunes les filles. « Etre belle pour avoir confiance en moi » fait partie de ces stéréotypes solidement ancrés dans nos esprits.

D’après une étude de 2014 organisée par Csa research et Madame Figaro, sur 1003 femmes, 56 % pensent qu'elles sont de plus en plus jugées sur leur physique.

Le message du mouvement body positive c'est de libérer la femme des messages sociaux et médiatiques (Instagram, Snapchat, Twitter) étouffants et d’arrêter de lutter conte son corps pour réapprendre à s’aimer.

La Guerre contre les diktats Avec la montée en puissance des réseaux sociaux et surtout des Instagrammeurs, il s'agit d'un vrai défi. On est abreuvé de photos de femmes du monde entier, pour la plupart photoshoppées et retouchées. A côté de cela, on a des figures du mouvement body positive qui prennent de plus en plus de palce sur Instagram comme Ashley Graham et sa taille 44.

Elle a changé les codes de la mode, le lieu où la maigreur a longtemps été l'accès au succès. Il y a aussi Ericka Hart atteinte de cancer et qui pose sur Instagram pour contrer les opinions sur son corps. On pourrait en citer encore beaucoup d'autres de femmes inspirantes qui luttent contre les corps normés comme la chanteuse Beth Ditto ou Rihanna.

Mais malgré leur présence, on note toujours une forte ressemblance entre beaucoup de corps. Instagram reste le lieu des contradictions. Qui croire, qui regarder, à qui ressembler. Un conseil pour finir : éloignez-vous de tout ça et travaillez sur vous-même, loin des réseaux. Ne suivez plus les personnes qui vous font mal au moral et souriez-vous.

Clélia Gutierrez, journaliste, étudiante à l'IEJ

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