Inspirant : le "body positivisme" de Charli Howard
En 2015, le mannequin britannique auteur de Splash, livre dans lequel elle parle de son rapport au corps, était mise à la porte de son agence car elle ne rentrait pas dans une taille 0. Elle écrivait alors sur Facebook une inspirante lettre ouverte.
" Voilà un gros doigt d'honneur adressé à mon (ancienne désormais) agence de mannequinat, qui m'a dit qu'en mesurant 1m73 avec une taille 34-36 je suis 'trop grosse' et 'hors forme' pour pouvoir travailler dans l'industrie de la mode. Je ne vous laisserai plus me dire ce qui est mal dans mon apparence et ce que je dois changer pour être 'belle'".
(...)
Plus vous nous forcez à perdre du poids et à être mince, plus les designers vont faire des vêtements adaptés à notre taille et plus les jeunes filles vont se rendre malade. Ce n'est plus une image que je souhaite représenter.
Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis une femme. Je suis un être humain. (...)
Ma santé mentale et physique est plus importante qu'une histoire de taille."
Début 2019, c'est une lettre d'amour à son corps qu'elle écrivait, encore sur Facebook :
"Notre relation par le passé a été compliquée. J'ai passé des années à te comparer à d'autres...Mes rondeurs étaient honteuses, mes vergetures immondes, mes cheveux, moches...Je n'étais jamais contente de ce que tu me donnais. J'étais si tendue pour devenir parfaite à l'extérieur que je ne réalisais pas tout ce que tu m'apportais de bon. La vérité, c'est que tu étais déjà parfait, mais que j'étais aveugle... Je te promets désormais de m'aimer, de t'accepter, je n'ai que toi, et tu m'a appris que je n'avais pas besoin de changer."
A méditer aussi, la façon dont elle a trouvé son style, passant d'un look émo ado au pur style hollywoodien, décrite dans le Guardian :